Les enfants arrivent en masse dans les sites de vaccination que nous avons mis en place dans toute la région. Ils attendent à l’ombre de manguiers, dans des bâtiments vides, dans des écoles.
J’ai compris que l’heure était grave. Ce n’était pas qu’une question de fièvre ou de taches rouges. C’était réel. C’était une question de vie ou de mort.