Lorsque je suis arrivée à Aden pour la première fois fin janvier, nous pouvions quitter l’hôpital, où nous logeons et travaillons, et aller faire un tour en ville.
Je quitte la RDC avec une certaine reconnaissance et beaucoup d’affection pour ce pays et ses habitants. Les montagnes indomptables, les étendues de verdure, le rire et la musique, le travail acharné des gens que j'ai croisé ou aperçu dans la rue ; tout cela est admirable.
Voila en quelques phrases les rudiments de la gestion d'une unité de grands brûlés sur le long terme. J’aimerais pouvoir résumer ainsi le fonctionnement de la RDC. Je vous expliquerai la prochaine fois pourquoi cela est absolument impossible !
Dans l'après-midi, après un moment de repos me voilà de retour à l'hôpital pour la garde de cette nuit. Un œil sur le coucher du soleil, je repense aux patients vus plus tôt ce matin et je suis reconnaissant que mes propres enfants se portent bien. Je leur enverrai un texto plus tard ce soir pour dire bonjour.
Demain, je prends l'avion de Seattle dans l'après-midi. Après quelques arrêts brefs et des changements d'avion, mon arrivée à Kigali, au Rwanda, est programmée seulement 26 heures plus tard ! Il sera alors 2 heures du matin.