Ayant déjà travaillé avec MSF dans des zones de conflit par le passé, je savais que des obstacles se mettent toujours en travers de nous et des populations dans le besoin.
La plupart du temps, le tableau est incomplet et très peu de journalistes rendent compte du fait que les civils, où qu’ils soient, constituent les vraies victimes de toute cette violence.
Il nous faut oublier la douleur et nous motiver pour continuer à travailler et à prodiguer des soins aux patients. Quant au cessez-le-feu dont nous avons tant entendu parler, nous ne l’avons pas ressenti ici à Aden.